Mes « gallicanauteries »

C’EST LE PIED!

Dans la continuité de l’article sur les mains, j’espérais faire de nouvelles trouvailles sur Gallica à propos de nos petits petons ou plutôt  avec les arpions de beaux athlètes , mais je n’ai trouvé que quelques illustrations . Rassurez-vous, je vais vous donner d’autres pistes pour prendre votre pied.

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Une œuvre, un regard, une émotion …

TROMPE-L’ŒIL

On peut voir ce tableau au Louvre, parmi  une dizaine d’œuvres beaucoup plus connues du même artiste :  Louis Léopold Boilly,  dans une petite salle située près des  « Prudhon » dans l’aile Sully (la salle 58)

Je n’avais pas remarqué ce tableau, certes il n’est pas mis en valeur, placé un peu haut, dans un cadre sous verre.  Il ressemble si peu à une peinture que je ne dois pas être la seule à l’avoir zappé. Il apparait même comme incongru dans une salle de musée, ce qu’il représente est tellement réaliste que mes yeux n’ont même pas remarqué l’œuvre d’un peintre.

Je l’avoue donc, je n’ai rien vu!!! Merci Michel de m’avoir oté mes oeillères.

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Une oeuvre, un regard, une émotion …

Gentilhommes

Je vous montre aujourd’hui ces 2 portraits ensemble, car  un sentiment identique s’en échappe, bien qu’ils aient été peints à des périodes bien différentes.  J’ai l’impression de percevoir  dans ces portraits une réelle admiration ou une profonde amitié, un sentiment particulier .

Ces œuvres sont loin d’être de simples commandes ou des portraits académiques, quelque chose les différencie : une attitude, un regard, une atmosphère. Cela donne un air plus sympathique à ces personnages pourtant austères.   Je vous ai déjà  parlé des sentiments qui entrent en compte lorsque l’on peint ou dessine quelqu’un que l’on connait particulièrement.   Le petit plus qui donne davantage de valeur et de réalisme au portrait  et je ressens ici une  réelle confiance ,  j’aime particulièrement l’atmosphère sereine qui émane de ces 2 peintures.

Dans les 2 portraits, il n’y a aucun décor, l’arrière plan monochrome oblige à un face à face. Les personnages sont de 3/4, le visage est placé sur l’axe médian, l’éclairage arrive en diagonale à l’arrière. Trois zones claires guident le regard : le visage, la chemise et les mains. Le regard est franc et profond et interpelle le spectateur. Le regard de Castiglione nous transperce, nous interroge … celui de Mr Bertin nous rassure. Nous entrons dans le tableau, notre présence est palpable, ces tableaux ont été peints pour nous , ces deux hommes nous sont présentés et n’ont pas été simplement « représentés ».
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La dame à la mimine

Copie ou Interprétation

Je viens de terminer cette peinture, faite, je dois l’avouer un peu à la légère. J’ai pris la liberté de changer quelques éléments du tableau de Léonard de Vinci.

J’avais appris un lisant le livre de Pascal Cotte, que certains restaurateurs s’étaient laissés aller à faire des repeints (malheureusement irréversibles), sur le portrait de la dame, particulièrement sur le fond et les cheveux  qui sont repris dans le voile.

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