Explorer les techniques de gravure n’est pas une chose simple. Si le conseil est, de ne pas vouloir tout maitriser et d’accepter une part de mystère afin que son projet évolue au fil du travail, il n’en est pas moins que, dès que l’on aborde l’eau-forte et l’aquatinte, il vaut mieux connaitre et comprendre les effets de l’acide. C’est en tout cas ce que j’essaie de faire.

Un dessin à la Mucha

J’ai choisi pour aborder ces techniques, un croquis de Mucha pour partir d’un dessin à l’eau-forte et ensuite faire une aquatinte pour entreprendre les aplats de gris. Il faut beaucoup de patience car les temps d’immersion dans l’acide sont longs. Il faut ensuite vérifier le résultat de chaque étape par un état imprimé. Ensuite, chaque retouche ou progression impose la pose de vernis pour protéger les parties à garder. Pour une première cela ne semble pas  terrible, mais j’ai beaucoup appris et il me tarde de faire une autre plaque pour reproduire les acquis de cette technique.  Voici le résultat final :

eau-forte et aquatinte d’après un dessin de Mucha. Format 12×24 cm

Je continue en parallèle à explorer les autres techniques directes comme la manière noire ou la pointe sèche qui ne demande pas de temps de pose et permet d’avancer sans être à l’atelier.

J’ai fait d’abord une gravure sur 2 plaques à la pointe sèche. La première est un drapé et la seconde un nid. L’idée étant de superposer ces plaques en jouant avec les couleurs. Il s’avère que le dessin à la pointe sèche s’aplatît très vite lors des passages en presse et devient très vite tout pâle à l’impression . La solution est de faire un aciérage, mais au stade où j’en suis dans mon apprentissage, je verrai ça plus tard!

J’ai quand même fait quelques tirages. Je vais continuer à explorer cette idée dont voici les premières ébauches.

Dans le post suivant je vous présenterai ma dernière plaque en manière noire…


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