Il y a quelques semaines, je débutais une série peinture sur le portrait pour avancer dans mon apprentissage.

J’avais décidé d’aborder ce thème par la copie , ce qui me permet d’apprendre et de comprendre les gestes des maitres, la couleur et la technique.  J’ai choisi la peinture italienne avec un portrait de Pompéo Batoni que j’aborde avec une amie, peintre-copiste qui me donne tous les conseils pour progresser.

En parallèle, j’ai entamé une copie de « Sybille » de Gentileschi pour essayer d’appliquer les théories, seule… oui je sais : ces méthodes sont prétentieuses pour une novice comme je suis (on ne s’est pas gêné pour me le dire!!!) mais tant pis, la vie est trop courte pour me priver et pour  me brimer .

Voila donc les 2 tableaux entamés avant mon

 

départ en vacances, et laissé en rade dès les toutes premières couches.

( je ferai un article sur les différentes étapes si j’arrive à un résultat correct)

Au retour, impossible  de reprendre mon travail en cours, j’ai beau regarder, essayer : RIEN, NADA !

Il faut absolument que je retrouve  MES peintures,  là où je les ai laissées  …

alors aujourd’hui j’ai cessé de regarder, j’ai tout rangé et je suis passée à autre chose.

J’ai pris des fusains et du kraft et j’ai esquissé quelques portraits en vitesse et très librement.

Ce n’est pas très bon, mais tellement libérateur.

J’ai ensuite entrepris  une recherche d’un nuancier sur les couleurs de carnation d’après un livre sur la restauration de tableau, puis, un exercice sur les mélanges et gammes de couleurs d’après le grand livre des couleurs de J.M Parramon.

Très intéressant tout cela !

L’exercice  de Parramon consiste à peindre une nature morte avec 2 couleurs + du blanc uniquement , cela permet de comprendre et créer une gamme chromatique et de juger l’étendue des tonalités et des nuances ; en l’occurrence, un rouge anglais et un bleu outremer.

Voila ce petit jeu m’a bien amusé, et m’a rendu tout le plaisir du dessin et de la peinture

 je crois bien que je suis à nouveau capable de reprendre mes peintures là où je les avais laissés.

 …

Alors on dit :

« APTE A LA REPRISE ? »


2 commentaires

Réjane · 26 décembre 2013 à 11 h 42 min

« ces méthodes sont prétentieuses pour une novice comme je suis (on ne s’est pas gêné pour me le dire!!!) mais tant pis, la vie est trop courte pour me priver et pour me brimer . »

1 : tu n’es plus vraiment novice (car même si ton expérience est récente–>il y a expérience!!–>préparation, expérimentation,etc..)

2 : depuis quand se fixer des « challenges »(fussent-ils ambitieux) est prétentieux??? 😀

Concernant les carnations, j’avais quelque chose (répertorié sur mon site) qui va peut-être t’intéresser (à partir de la page 97 du document :http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/43/04/28/PDF/Memoire-Caroline.pdf
En tout cas, bravo pour tout ce que tu entreprends 😉 🙂

isabelle · 27 décembre 2013 à 13 h 06 min

J’ai mis un peu de temps à te répondre , mais je voulais lire le document que tu notes ici.
Bon, j’avoue : beaucoup de choses m’ont échappées, surtout les analyses spectrométriques et les formules mathématiques.
J’ai lu attentivement son travail sur la carnation dans les oeuvres d’art (bien qu’elle reprenne des références connues) et finalement je suis étonnée de voir que les petites expériences nous mènent sur les mêmes chemins et qu’au final les routes se croisent.
Bref je suis contente de constater qu’en faisant mes petits essais dans mon coin … je ne suis pas très loin de l’analyse des peintures et que finalement je pense que l’on se pose toujours et encore, les mêmes questions lorsque l’on aborde la peinture, et particulièrement ici la carnation.
Je constate que la technique est peut être conventionnelle en peinture mais l’étudier, théoriquement ou en pratique nous aide à avancer.
Je retiens aussi une chose : l’importance du choix entre le brillant et le mat.
Et c’est particulièrement intéressant car Michel Pastoureau nous dit dans ses livres sur la couleur que , pendant longtemps , on différenciait le mat et le brillant, comme des couleurs à part entière.
Donc un effet à ne pas négliger dans notre travail.
Merci pour cette réflexion.

Pour le reste, je ne peux rien changer à mon enthousiasme , mon approche personnelle et mes « prétentions »… ce que je sais c’est que j’aime cela , tout simplement.
Et je ne suis pas la seule …
🙂

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