Au début des années 1900, la Maison Guérin-Boutron avait ajouté des petites images dans ses plaques de chocolat pour fidéliser ses clients. Les collectionneurs se sont vite rués sur ces chromolithographies. C’était le début de l’imagerie publicitaire reprise par bien d’autres grandes marques par la suite (voir sur le site Delcampe).
Tous les sujets étaient bons à traiter, hommes célèbres ou scènes populaires ou comme ici la série sur les expressions.
La chromolithographie
Ce procédé d’impression en couleur a été mis au point en 1837 par Godefroy Engelmann. Cette technique fut répandue du 19e siècle jusqu’aux années 1950 et constitue un maillon important dans la chaîne de l’information et de la vulgarisation du savoir.
Au moyen d’un crayon gras, un dessin est réalisé en miroir sur une pierre spécialement préparée. Il faut ensuite, enduire la surface d’une solution de gomme arabique et d’acide nitrique. On laisse agir, puis on lave abondamment : les surfaces non dessinées ont été attaquées par l’acide et se gorgent d’eau, tandis que celles protégées par le crayon gras restent imperméables. On passe alors un rouleau encreur qui imprègne aisément les parties grasses et épargne les surfaces mouillées. La reproduction se fait par contact avec une feuille de papier humide. Au début de la chromolithographie, une pierre était employée par couleur et donc par passage. Par la suite, afin de réduire les coûts, les pierres furent repolies et réutilisées.
Le livre de Michel et Nicolas Hanhart sur Gallica décrit en images toutes les étapes de création d’une chromo entre ces 2 illustrations:
Chromos du Vieux Paris
Voici de beaux exemples de Chromos dans un style carnet de voyage sur le Vieux Paris
Quelques Liens
Wiki sur la Chromolithographie
Article sur les chromos anciennes sur le Blog Heraldie
Galerie La chapelle numérique à parcourir
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