« Lorsque tu sais te tenir à ta place, pour un bel accessoire, tu es un bel accessoire. Quoique tu sois à l’âge ingrat. Tu as réussi à te faire accepter comme une sorte de signal familier, une façon de symbole du Paris moderne, édifice si l’on veut, excroissance plus sûrement, chose à la fois incomplète et significative à n’en point douter, parfois irritante, parfois amusante, parfois même capable d’émouvoir, si habitué que l’on soit à ta silhouette dégingandée…
En général tu fais bien fragmentairement, lorsqu’on t’aperçoit à l’improviste entre les maisons de nos rues ou à travers les arbres de nos jardins, un bout de ta carcasse, ou ton petit chapeau rond. » Arsene Alexandre
1 commentaire
karine · 17 janvier 2022 à 19 h 47 min
Très beau…